L’opposition municipale conduite par Arnaud Teullé a quitté, jeudi soir, la séance du conseil consacrée à l’examen des orientations budgétaires. Signe de protestation des six élus contre Jean-Christophe Fromantin, le maire, qui refusait, selon eux, de leur donner la parole. Par ailleurs, aucun membre de l’opposition n’a participé à la commission des finances huit jours plus tôt (prévenu très tard par le maire). Teullé a décidé de saisir le préfet des Hauts-de-Seine. Confidentiel du Figaro.
les cérémonies commémoratives du 11 novembre, qui marque la fin de la 1ère guerre mondiale (1914-1918), se sont d'abord déroulées à l'Hôtel de Ville puis au Monument aux Morts de la Police Nationale, le lendemain.
Dans un premier temps, donc, Jf Fromantin, le maire de Neuilly, Jean Sarkozy et Marie-Cécile Ménard représentants le conseil général des Hauts-de-Seine, François Costet (président du CELAC), Jacques Pirson (délégué aux anciens combattants) et de nombreux élus, les autorités civiles et militaires, ont rendu hommage aux Neuilléens morts pour la France.
Ces cérémonies se sont conclues par la venue, à Neuilly-sur-Seine, du ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités locales, Monsieur Brice Hortefeux. Ce dernier a rendu hommage aux policiers morts pour la France. Elus et représentants de l'Etat étaient également présents pour ce 91ème anniversaire de l'armistice, place Winston Churchill.
«Il a renoncé mais il n'a rien lâché, constate également Olivier Picard dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. Ce jeune homme de 23 ans qui, à aucun moment, n'a laissé paraître le moindre doute sur l'essentiel, ses capacités et sa légitimité à occuper des fonctions qui supposent de l'expérience et des compétences.» Même avis pour Francis Lachat dans le Courrier Picard : Jean Sarkozy «s'enlève une grosse épine du pied, il se libère pour l'avenir». «Il accepte de faire une pause dans son cursus, de redescendre d'un échelon, dans le but évident, et assumé, de rebondir dans l'avenir.»
«En cinq minutes à peine, Jean Sarkozy nous a tout fait : l'innocent persécuté, le fils obéissant, l'élu dévoué à ses électeurs, l'homme blessé, le jeune mûri dans l'épreuve, le politique porteur d'une ambition. Du très grand art. Son père en plus blond, plus jeune et plus calme», lance Francis Brochet dans Le Progrès. «La gauche se réjouit ? Les inconscients !». «Une étoile est née», avance même Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
«Même s'il n'est pas sûr que le fils du président ait envie de se lancer dans une nouvelle campagne tout de suite, Jean Sarkozy ne renonce pas à la politique et ne ferme aucune porte pour l'avenir», estime Frédéric Gerschel dans Le Parisien. L'avenir, c'est justement ce sur quoi se penchent la plupart des quotidiens régionaux vendredi matin. «Jean plus fort que Nicolas le père ? Le jeune homme de 23 ans présenté comme immature en économie a fait preuve d'un grand sens politique, loue Yann Marec dans les colonnes de Midi libre. C'est un grand bond dans l'avenir qu'il a effectué en montrant que dans son fonctionnement, il y avait de l'apaisement. De la sagesse aussi. Et de la responsabilité. Ça ressemble presque à du panache.»
Et Hervé Fabre d'enfoncer le clou dans La Voix du Nord : «Le père peut être rassuré sur les capacités du fils à tirer parti d'un échec». Pour lui, aucun doute, «on entendra encore parler de Jean Sarkozy, sans doute dès 2011, lorsqu'il s'agira (...) de la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine».
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a affirmé que Jean Sarkozy avait pris "une décision courageuse et d'apaisement". "C'est une démarche personnelle qui l'honore", a-t-il poursuivi.
Le porte-parole adjoint de l'UMP Dominique Paillé a quant à lui salué "le courage et l'abnégation de Jean Sarkozy". "Je suis convaincu que les Français qui doutaient de sa valeur personnelle ont pu vérifier ce soir à travers ses propos son sens de l'intérêt général, sa stature et son talent", a-t-il ajouté.
Claude Bartolone (PS) fait part de sa surprise: "C'est vraiment que la pression de l'opinion publique a dû être plus forte que ce que je ressentais.
Le collectif Sauvons les riches s'est félicité de la décision de Jean Sarkozy.
Benoist Apparu, secrétaire d'Etat au logement et à l'urbanisme et à ce titre tutelle de l'Epad, a salué pour sa part le "courage" et la "grande maturité politique" de Jean Sarkozy.
Le député UMP Gilles Carrez s'est dit "très impressionné par la qualité du travail" de Jean Sarkozy dans les Hauts-de-Seine. "Donc la première chose que je veux dire c'est que Jean Sarkozy est un conseiller général qui fait remarquablement son travail", a déclaré le rapporteur de la commission des finances. "A partir du moment où ses qualités ne pourront dans l'avenir que s'imposer, j'estime qu'il a pris une décision très sage en renonçant à la présidence de l'EPAD", a-t-il ajouté.
Après l'affaire Frédéric MITTERRAND sur un livre paru depuis quatre ans déjà, c'est au tour de Jean SARKOZY de faire l'objet de critiques souvent infondées. En effet, les socialistes préfèrent s'attaquer aux "vraies-fausses" polémiques plutôt que de débattre sur des sujets de fonds qui préoccupent les français. Face au déferlement médiatique auquel l'opposition a largement contribué (n'ayant pas de propositions alternatives sur la politique du Gouvernement), le conseiller général du canton Sud de Neuilly s'explique sur sa candidature à la présidence de l'Etablissemet public d'aménagement du quartier de la Défense (EPAD).
L'INTERVIEW EXCLUSIVE:
"JE VEUX ETRE JUGE SUR MES ACTES", Jean SARKOZY ( conseiller général des Hauts de Seine, président du groupe UMP au Conseil Général, délégué de la circonscription NEUILLY/Puteaux) :
La fonction:
On a voulu faire croire à une nomination. C'est un mensonge alors qu'il s'agit au contraire d'une élection. Ou plutôt de trois élections successives. Au sein de mon groupe tout d'abord, par l'assemblée départementale ensuite, et par les administrateurs de l'Epad enfin. Depuis le début de mon parcours politique, je n'ai jamais été nommé, toujours élu. Est-ce que je suis illégitime pour me présenter à une élection au prétexte que je m'appelle Sarkozy ? C'est ça la question.
L'age:
Il y a une loi qui existe. Elle autorise à être candidat à une élection à partir de 18 ou 21 ans. Et La loi de la République est la même pour tous. Au final ce sont 44 élus, qui ont reçu la confiance de plusieurs centaines de milliers d'électeurs, qui auront à juger de la crédibilité de ma candidature. C'est fort de cette légitimité et du travail que j'ai accompli depuis deux ans que je leur propose ma candidature.
Le nom:
J'ai conscience que le fait de m'appeler Sarkozy rend les choses plus difficiles, comme le prouvent les violentes attaques personnelles dont je fais l'objet depuis le début. On a voulu faire croire que j'étais parachuté sur des sujets que je ne connaissais pas. C'est totalement faux. Depuis deux ans, je n'ai eu de cesse de m'engager sur le combat des transports, un sujet central pour l'avenir de la Défense. Je préside aussi la majorité départementale et pas un jour ne s'est passé sans que j'ai à négocier avec des acteurs économiques. Je voudrais dire aux gens qui peuvent s'interroger que je veux les convaincre sur mes actes, mes idées, ce que je peux apporter à la Défense.
Je ne demande aucun droit supplémentaire, mais je n'en demande pas moins non plus.
La place:
On ne m'a pas cédé la place pour que je puisse me présenter. Hervé Marseille, membre du Nouveau Centre, ne souhaitait pas prendre la succession de Patrick Devedjian atteint par la limite d'âge. Il n'avait donc pas vocation à rester administrateur de l'Epad.
La carrière:
Vous me parlez d'empressement, je préfère parler de passion. Quand on a une vocation quelle soit artistique, professionnelle, ou politique, on la vit pleinement.
Le lieu:
J'ai choisi de faire de la politique là où ma vie et mes racines m'en donnaient la légitimité. Si j'avais été dans la Creuse ou le Béarn, j'en connais qui auraient dénoncé un parachutage.
Je n'ai pas caché mes ambitions politiques en proposant ma candidature pour la responsabilité d'administrateur de l'Epad Dans les Hauts-de-Seine, je pense franchement que le nom que je porte me crée plus de devoirs et ne me donne aucun droit supplémentaire. J'ai été élu conseiller général et le suffrage universel n'est pas moins légitime ici qu'ailleurs.
Les études:
J'ai fait le choix exigeant de mener en parallèle mon engagement politique, mes responsabilités d'élu et mes études. Il me reste un an et demi avant d'obtenir ma licence.
Propos recueillis par Gilles Daniel, Metro France
Voici d'autres propos recueillis sur le sujet:
- "Ce qui compte, c'est de passer par le suffrage universel, on l'a vu avec le fils de François Mitterrand, on le voit avec la fille de Jacques Delors (Martine Aubry, NDLR), on le voit avec celle de Jean-Marie Le Pen. Le suffrage universel donne à chacun la légitimité de s'exprimer", a dit François Fillon.
-"Je trouve formidable que quelqu'un de jeune et engagé puisse avoir l'ambition de diriger un établissement public de cette nature", Laurence Parisot (Présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef).
-"Est-ce qu'il faut attendre pour mériter d'occuper des fonctions quand les électeurs vous élisent d'avoir 60 ou 70 ans? Tout cela est absurde", Henri Guaino (conseiller de Nicolas Sarkozy).
-"Ce débat est à la fois excessif et amnésique". "Excessif parce que Jean Sarkozy est légitime. Il est conseiller général, élu au suffrage universel, président de sa majorité. Amnésique aussi : est-ce que vous vous voyez lancer le même débat sur Martine Aubry, la fille de Jacques Delors?", Jean-François Copé (président du groupe UMP à l'Assemblée).
- "collusion d'intérêts entre la gauche et une certaine presse".
"J'ai le sentiment (...) que nous avons de nouveau affaire à une chasse à l'homme. Après Frédéric Mitterrand, il faut abattre Jean Sarkozy. Qui sera le prochain sur la liste?", s'est interrogé sur LCI le ministre de l'Education nationale et porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.
Nous souhaitons vivement que la majorité du Conseil municipal mène
une réflexion sur l’installation de la vidéo protection dans notre
ville. Toutes les communes limitrophes sont équipées de caméras, y
compris Paris qui installera, d’ici 2011, 1168 caméras en plus des 300
existantes reliées aux commissariats d’arrondissements. Dans le métro
parisien, grâce à la vidéo, ce sont 95 % des infractions qui sont
élucidées par l’identification des auteurs.
L’installation de caméras de vidéo protection est devenue nécessaire au
maintien de la sécurité des Neuilléens et à la lutte contre toutes les
formes de violence et de délinquance.
Nous avons demandé à plusieurs reprises, en conseil municipal, la mise en place d’une cellule de veille éducative. C’est-à-dire, réunir sous l’autorité du Maire, les Chefs d’établissements scolaires du privé et du public, le Commissaire et le représentant du Procureur de la République. Cette instance, réunie régulièrement, se donnera pour objectif d’harmoniser la sensibilisation des élèves aux différents risques d’addiction, de suivre les élèves posant les plus grandes difficultés, et enfin de faire partager l’expérience de chacun pour améliorer la sécurité des enfants de notre ville.
Fidèlement,
Arnaud Teullé et les élus du groupe "Fidèle à Neuilly"
Il assure que ce n'est pas une « provocation ». Et pourtant, Jean-Christophe Fromantin, le maire DVD (Divers Droite?...) de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), accueillera, vendredi dans le théâtre municipal, une réunion de Paris Métropole. Le syndicat, lancé par le socialiste Bertrand Delanoë, à grande majorité de gauche, de l'agglomération de Paris.
Extrait 20minutes.fr
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