La présentatrice de l'émission A vous de juger, Arlette Chabot, a évoqué en direct jeudi soir sa "surprise", en apprenant que Vincent Peillon (PS), invité à débattre avec Eric Besson et Marine Le Pen de l'identité nationale, se désistait. Pourtant, le coup médiatique était préparé depuis deux jours. Le député européen a précisé sur France Info vendredi avoir prévenu Martine Aubry "il y a 48 heures".
Le P-DG de France Télévisions, Patrick de Carolis, a peu apprécié cette nouvelle escalade dans l'art du scandale médiatique provoqué par le socialiste. Il a demandé à Martine Aubry de s'expliquer, estimant que le boycott volontaire des antennes publiques menace le fonctionnement même du débat démocratique à l'approche des élections régionales du mois de mars. "Au-delà de la forme, particulièrement déplaisante, avec laquelle Vincent Peillon a refusé de participer au débat alors qu'il devait y représenter le Parti socialiste, cette désertion pose un grave problème de fond. Il lui a également demandé, dans un courrier communiqué à la presse, de dire si elle cautionne ou non l'appel à la démission d'Arlette Chabot lancé par Vincent Peillon. "Un tel appel à la démission de responsables audiovisuels et de journalistes est, je crois, sans précédent depuis quelques dizaines d'années", écrit-il.
Eric Besson, qui a estimé vendredi avoir "gagné" son duel face à Marine Le Pen, a souligné pour sa part le manque de courage, selon lui, du dirigeant socialiste. "C'est la seule astuce que Vincent Peillon a trouvée pour essayer de faire parler de lui. Cela ne me paraît ni très glorieux, ni très courageux", estime-t-il dans Le Monde daté du 16 janvier.
Dominique Paillé (porte parole de l'UMP) a jugé, dans un entretien au JDD.fr , que "Vincent Peillon a démontré qu'il est un fourbe, tout simplement". "Il a donné sa parole et, dans le simple but de faire un coup médiatique, il ne vient pas au tout dernier moment. Ce n'est pas ma conception de la politique. Son attitude est tout simplement scandaleuse".
Le P-DG de France Télévisions, Patrick de Carolis, a peu apprécié cette nouvelle escalade dans l'art du scandale médiatique provoqué par le socialiste. Il a demandé à Martine Aubry de s'expliquer, estimant que le boycott volontaire des antennes publiques menace le fonctionnement même du débat démocratique à l'approche des élections régionales du mois de mars. "Au-delà de la forme, particulièrement déplaisante, avec laquelle Vincent Peillon a refusé de participer au débat alors qu'il devait y représenter le Parti socialiste, cette désertion pose un grave problème de fond. Il lui a également demandé, dans un courrier communiqué à la presse, de dire si elle cautionne ou non l'appel à la démission d'Arlette Chabot lancé par Vincent Peillon. "Un tel appel à la démission de responsables audiovisuels et de journalistes est, je crois, sans précédent depuis quelques dizaines d'années", écrit-il.
Eric Besson, qui a estimé vendredi avoir "gagné" son duel face à Marine Le Pen, a souligné pour sa part le manque de courage, selon lui, du dirigeant socialiste. "C'est la seule astuce que Vincent Peillon a trouvée pour essayer de faire parler de lui. Cela ne me paraît ni très glorieux, ni très courageux", estime-t-il dans Le Monde daté du 16 janvier.
Dominique Paillé (porte parole de l'UMP) a jugé, dans un entretien au JDD.fr , que "Vincent Peillon a démontré qu'il est un fourbe, tout simplement". "Il a donné sa parole et, dans le simple but de faire un coup médiatique, il ne vient pas au tout dernier moment. Ce n'est pas ma conception de la politique. Son attitude est tout simplement scandaleuse".
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