«Il a renoncé mais il n'a rien lâché, constate également Olivier Picard dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. Ce jeune homme de 23 ans qui, à aucun moment, n'a laissé paraître le moindre doute sur l'essentiel, ses capacités et sa légitimité à occuper des fonctions qui supposent de l'expérience et des compétences.» Même avis pour Francis Lachat dans le Courrier Picard : Jean Sarkozy «s'enlève une grosse épine du pied, il se libère pour l'avenir». «Il accepte de faire une pause dans son cursus, de redescendre d'un échelon, dans le but évident, et assumé, de rebondir dans l'avenir.»
«En cinq minutes à peine, Jean Sarkozy nous a tout fait : l'innocent persécuté, le fils obéissant, l'élu dévoué à ses électeurs, l'homme blessé, le jeune mûri dans l'épreuve, le politique porteur d'une ambition. Du très grand art. Son père en plus blond, plus jeune et plus calme», lance Francis Brochet dans Le Progrès. «La gauche se réjouit ? Les inconscients !». «Une étoile est née», avance même Hubert Coudurier dans Le Télégramme.
«Même s'il n'est pas sûr que le fils du président ait envie de se lancer dans une nouvelle campagne tout de suite, Jean Sarkozy ne renonce pas à la politique et ne ferme aucune porte pour l'avenir», estime Frédéric Gerschel dans Le Parisien. L'avenir, c'est justement ce sur quoi se penchent la plupart des quotidiens régionaux vendredi matin. «Jean plus fort que Nicolas le père ? Le jeune homme de 23 ans présenté comme immature en économie a fait preuve d'un grand sens politique, loue Yann Marec dans les colonnes de Midi libre. C'est un grand bond dans l'avenir qu'il a effectué en montrant que dans son fonctionnement, il y avait de l'apaisement. De la sagesse aussi. Et de la responsabilité. Ça ressemble presque à du panache.»
Et Hervé Fabre d'enfoncer le clou dans La Voix du Nord : «Le père peut être rassuré sur les capacités du fils à tirer parti d'un échec». Pour lui, aucun doute, «on entendra encore parler de Jean Sarkozy, sans doute dès 2011, lorsqu'il s'agira (...) de la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine».
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