Le président l'a intronisé il y a deux semaines. David Martinon est désormais le candidat de l'UMP pour les municipales à Neuilly. Le voilà en campagne avec Arnaud Teullé, adjoint au maire actuel et conseiller à l'Elysée. Mercredi, le tandem réunira ses troupes à Neuilly pour lancer sept groupes thématiques, et sept autres groupes par quartier qui travailleront sur le programme. Les Neuilléens, eux, recevront une lettre au retour des vacances de la Toussaint.
Pour quelles raisons vous présentez-vous à la mairie de Neuilly ?
Je me présente à Neuilly parce que j'y vis. Je m'y suis installé à la fin de l'été, dans le quartier Sainte-Foy. Certes, j'habite là depuis beaucoup moins longtemps que d'autres. Mais la patrie qu'on adopte est-elle moins belle que celle où l'on est né ? J'aime cette ville. J'apprécie son cadre de vie, la gentillesse des Neuilléens et le profond respect qu'ont les différentes communautés entre elles. J'aime aussi l'idée que Neuilly est un refuge pour les gens entreprenants qui souhaitent protéger leur famille. Enfin, j'ai envie de me rendre utile d'une autre manière qu'en travaillant auprès du président de la République.
Le Président a préféré votre candidature à celle d'Arnaud Teullé...
Le choix du président de la République, c'est qu'Arnaud et moi nous fassions un tandem. J'en suis ravi parce que, dans l'entourage du Président, Arnaud est sans doute un de ceux dont je me sens le plus proche. J'aime son éthique. Si nous parvenons à convaincre les Neuilléens, il sera premier adjoint. En attendant, nous faisons campagne ensemble. Nous sommes complémentaires. Il a une connaissance très intime de Neuilly. Moi, j'ai vocation à rassembler le plus largement possible, et le fait que je sois un nouveau venu dans le jeu politique neuilléen est très utile.
Que répondez-vous à ceux qui dénoncent votre parachutage ?
Je peux comprendre l'émoi de ceux qui ont travaillé avec Arnaud depuis très longtemps. Je respecte cette fidélité. Mais, depuis ma venue avec le président de la République, de nombreuses incompréhensions ont été dissipées. Le jeune homme qui avait agité une banderole dans mon dos s'est excusé. Et beaucoup de gens sont venus me dire que, passée l'émotion du moment, ils étaient ravis qu'on fasse campagne ensemble.
Marielle de Sarnez, la numéro 2 du MoDem, juge que votre désignation par Nicolas Sarkozy n'est pas très républicaine...
Je n'ai pas envie de polémiquer. Comment peut-on imaginer que celui qui a été maire de Neuilly pendant dix-neuf ans, élu du conseil municipal depuis 1977, qui s'est dévoué pour cette commune et à qui les Neuilléens ont toujours été fidèles, se désintéresserait de sa ville? Il est tout à fait normal que Nicolas Sarkozy s'intéresse à l'avenir de Neuilly. C'est pour cela qu'il m'a accompagné. Et il ne s'interdit pas de revenir.
Dominique de Villepin s'est interrogé sur la compatibilité entre votre candidature à la mairie et votre fonction de porte-parole de l'Elysée. Comment comptez-vous concilier les deux?
Si je suis élu, je me consacrerai pleinement à Neuilly. Pour autant, après discussion avec Nicolas Sarkozy, il apparaît que la ville a intérêt à ce que je reste porte-parole du Président. Ce sera très utile pour la gestion de dossiers comme le projet d'enfouissement de la RN 13. Cela dit, je m'organiserai différemment. Le travail de porte-parole de l'Elysée que je fais aujourd'hui seul, nous le ferons à trois (avec mon adjoint Pierre-Jérôme Hénin et le directeur de la communication Franck Louvrier). Enfin, même si je ne prétends pas me comparer à lui, quand Nicolas Sarkozy était maire, il était également ministre du Budget, de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Un candidat divers-droite, Jean-Christophe Fromantin, postule déjà face à vous. Certains parachutages ont échoué à Neuilly. Des inquiétudes ?
Ceux qui pensent que conquérir Neuilly est une tâche aisée ne connaissent ni la ville ni les Neuilléens. Moi, j'y vais comme un outsider. Je commence cette campagne avec la plus grande humilité. Je sais que les Neuilléens vont m'observer avec attention, je n'ai pas le droit de décevoir.
Quelles seront vos trois mesures prioritaires ?
Nous avons déjà quelques idées, mais nous devons les confronter aux souhaits des Neuilléens. Ce qui est sûr, c'est que nous ne lâcherons rien sur le projet d'enfouissement de la RN 13. On ne changera pas Neuilly si on n'obtient pas de transformer ce flot de voitures qui coupe la ville en deux en espace de convivialité. Deuxièmement, il faut améliorer la prise en charge des petits et l'offre de loisirs pour les jeunes. Pourquoi pas avec une école de musique? Troisièmement, il faut trouver un moyen pour que les Neuilléens bénéficient d'un système du type Vélib'. Les rues de Neuilly sont particulièrement adaptées aux déplacements à vélo!
Est-ce normal qu'une ville aussi riche que Neuilly ne respecte pas la loi SRU, qui impose 20% de logements sociaux?
Ici, le prix du foncier est très élevé. Malgré la détermination des municipalités successives, il est forcément beaucoup plus difficile de faire du logement social. Mais nous sommes confrontés à cette obligation légale, la future équipe municipale devra donc y satisfaire dans la mesure du possible.
Je me présente à Neuilly parce que j'y vis. Je m'y suis installé à la fin de l'été, dans le quartier Sainte-Foy. Certes, j'habite là depuis beaucoup moins longtemps que d'autres. Mais la patrie qu'on adopte est-elle moins belle que celle où l'on est né ? J'aime cette ville. J'apprécie son cadre de vie, la gentillesse des Neuilléens et le profond respect qu'ont les différentes communautés entre elles. J'aime aussi l'idée que Neuilly est un refuge pour les gens entreprenants qui souhaitent protéger leur famille. Enfin, j'ai envie de me rendre utile d'une autre manière qu'en travaillant auprès du président de la République.
Le Président a préféré votre candidature à celle d'Arnaud Teullé...
Le choix du président de la République, c'est qu'Arnaud et moi nous fassions un tandem. J'en suis ravi parce que, dans l'entourage du Président, Arnaud est sans doute un de ceux dont je me sens le plus proche. J'aime son éthique. Si nous parvenons à convaincre les Neuilléens, il sera premier adjoint. En attendant, nous faisons campagne ensemble. Nous sommes complémentaires. Il a une connaissance très intime de Neuilly. Moi, j'ai vocation à rassembler le plus largement possible, et le fait que je sois un nouveau venu dans le jeu politique neuilléen est très utile.
Que répondez-vous à ceux qui dénoncent votre parachutage ?
Je peux comprendre l'émoi de ceux qui ont travaillé avec Arnaud depuis très longtemps. Je respecte cette fidélité. Mais, depuis ma venue avec le président de la République, de nombreuses incompréhensions ont été dissipées. Le jeune homme qui avait agité une banderole dans mon dos s'est excusé. Et beaucoup de gens sont venus me dire que, passée l'émotion du moment, ils étaient ravis qu'on fasse campagne ensemble.
Marielle de Sarnez, la numéro 2 du MoDem, juge que votre désignation par Nicolas Sarkozy n'est pas très républicaine...
Je n'ai pas envie de polémiquer. Comment peut-on imaginer que celui qui a été maire de Neuilly pendant dix-neuf ans, élu du conseil municipal depuis 1977, qui s'est dévoué pour cette commune et à qui les Neuilléens ont toujours été fidèles, se désintéresserait de sa ville? Il est tout à fait normal que Nicolas Sarkozy s'intéresse à l'avenir de Neuilly. C'est pour cela qu'il m'a accompagné. Et il ne s'interdit pas de revenir.
Dominique de Villepin s'est interrogé sur la compatibilité entre votre candidature à la mairie et votre fonction de porte-parole de l'Elysée. Comment comptez-vous concilier les deux?
Si je suis élu, je me consacrerai pleinement à Neuilly. Pour autant, après discussion avec Nicolas Sarkozy, il apparaît que la ville a intérêt à ce que je reste porte-parole du Président. Ce sera très utile pour la gestion de dossiers comme le projet d'enfouissement de la RN 13. Cela dit, je m'organiserai différemment. Le travail de porte-parole de l'Elysée que je fais aujourd'hui seul, nous le ferons à trois (avec mon adjoint Pierre-Jérôme Hénin et le directeur de la communication Franck Louvrier). Enfin, même si je ne prétends pas me comparer à lui, quand Nicolas Sarkozy était maire, il était également ministre du Budget, de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Un candidat divers-droite, Jean-Christophe Fromantin, postule déjà face à vous. Certains parachutages ont échoué à Neuilly. Des inquiétudes ?
Ceux qui pensent que conquérir Neuilly est une tâche aisée ne connaissent ni la ville ni les Neuilléens. Moi, j'y vais comme un outsider. Je commence cette campagne avec la plus grande humilité. Je sais que les Neuilléens vont m'observer avec attention, je n'ai pas le droit de décevoir.
Quelles seront vos trois mesures prioritaires ?
Nous avons déjà quelques idées, mais nous devons les confronter aux souhaits des Neuilléens. Ce qui est sûr, c'est que nous ne lâcherons rien sur le projet d'enfouissement de la RN 13. On ne changera pas Neuilly si on n'obtient pas de transformer ce flot de voitures qui coupe la ville en deux en espace de convivialité. Deuxièmement, il faut améliorer la prise en charge des petits et l'offre de loisirs pour les jeunes. Pourquoi pas avec une école de musique? Troisièmement, il faut trouver un moyen pour que les Neuilléens bénéficient d'un système du type Vélib'. Les rues de Neuilly sont particulièrement adaptées aux déplacements à vélo!
Est-ce normal qu'une ville aussi riche que Neuilly ne respecte pas la loi SRU, qui impose 20% de logements sociaux?
Ici, le prix du foncier est très élevé. Malgré la détermination des municipalités successives, il est forcément beaucoup plus difficile de faire du logement social. Mais nous sommes confrontés à cette obligation légale, la future équipe municipale devra donc y satisfaire dans la mesure du possible.
Propos recueillis par Marie QUENET
Le Journal du Dimanche
Le Journal du Dimanche
Le lundi 22 octobre grâce à notre Président de la République Nicolas SARKOZY, la commémoration de Guy MOQUET et de ses 26 compagnons fusillés aura lieu par la lecture de sa dernière lettre aux lycéens de France.
Petit rappel : Nicolas Sarkozy avait évoqué de nombreuses fois son souhait de faire lire la lettre écrite par le jeune à ses parents avant son exécution en 1941. « Ma première décision de président de la République sera de demander au futur ministre de l'Education nationale que cette lettre soit lue en début d'année à tous les lycéens de France » a annoncé le président de la République au cours de la cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne, le mercredi 16 mai.
« Je n'ai jamais pu lire ou écouter la lettre de Guy Môquet sans en être profondément bouleversé » a déclaré le président Nicolas Sarkozy. « Si j'ai tenu à faire ici ma première commémoration en tant que président », a-t-il expliqué, « c'est parce que je crois qu'il est essentiel d'expliquer à nos enfants ce qu'est un jeune Français, à travers le sacrifice de quelques-uns, l'anonyme grandeur d'un homme qui se donne à cause plus grande que lui. (…) Que les enfants mesurent l'horreur de la guerre et à quelles extrémités barbares elle peut conduire » a-t-il dit.
La dernière lettre de Guy Môquet
La dernière lettre du jeune résistant Guy Môquet, fusillé à 17 ans en 1941
"Ma petite maman chérie,
Mon tout petit frère adoré,
Mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon coeur d’enfant. Courage !
Olivier TREILLARD
Délégué Régional Rhône-Alpes et membre du directoire de Présence Fidélité Gaulliste
Délégué du Rhône de Mémoire et Espoirs de la Résistance
Jeune Porte Drapeau du milieu associatif d’anciens Résistances
Ancien Administrateur des amis du Centre d’Histoire de la Résistance et Déportation de LYON.
100, rue Bossuet
69006 LYON
06.60.36.66.48
[email protected]
Rédigé par : TREILLARD | 19 octobre 2007 à 18:03
Merci pour ce blog qui permet à tous les Neuilléens de suivre la campagne et de faire plus ample connaissance avec Monsieur MARTINON
Continuez ainsi!!!
Rédigé par : un neuilléen averti en vaut deux | 25 octobre 2007 à 19:13